Régulièrement, Monica et sa bande d’amis se délectent d’un bon film dans l’atmosphère enveloppante du septième art. Cependant, en se confrontant à des tarifs d’eau minérale et de maïs soufflé qui s’envolent, un questionnement germe dans son esprit : serait-il plus judicieux de mettre en avant son côté fourmi plutôt que cigale, et d’apporter ses friandises avec elle ? Mais est-ce légal ?
Les salles obscures sont un coin de paradis pour Monica. Sucre et chocolat sont souvent au rendez-vous, mais la note finale laisse un goût plutôt amer, et gonfle sa facture. C’est alors qu’elle se questionne, drapée d’incertitude : « Est-il permis d’introduire ses grignotages personnels à l’intérieur d’un cinéma ? ».
Quel plaisir réconfortant que de se plonger dans une toile ! Durant les morsures hivernales, c’est un havre de chaleur, tandis qu’aux soirs d’été, c’est un cocon de fraîcheur où passer un bon moment avec ses proches, ou se mettre à l’abri des ondées. Et quand on fait l’acquisition d’un ticket, on aspire à frissonner de plaisir dans un confort similaire à celui de nos pénates. Il n’est donc pas rare de se laisser tenter par du pop-corn ou des croustilles, sauf qu’à dernière sonnette, l’escapade cinématographique gonfle son coût. Les cinéphiles sont donc incités à sortir leur panier à pique-nique.
Monica est une inconditionnelle du cinéma. Sa préférence se porte sur les sucreries ou les pâtisseries, mais le coût total de sa soirée détente llegre rapidement. Une interrogation se dresse alors en elle : « Est-il légal de se munir de son propre encas à l’intérieur d’un établissement cinématographique ? ».
Se plonger au cinéma, une délectation qui attire les foules. On y vient pour s’y réchauffer pendant les mois d’hiver et s’y rafraîchir durant les douces soirées d’été, pour y passer de bons moments avec famille ou amis, mais aussi pour se mettre à l’abri des intempéries. Lorsqu’on fait l’acquisition d’une place de cinéma, on aspire à un confort quasi domestique. Il n’est donc pas surprenant de parfois s’offrir un pop-corn ou des friandises, jusqu’à ce que la note finale fait grimper le coût de la soirée ciné. Alors, les spectateurs sont souvent tentés par l’idée d’emporter leurs propres délices.
Étudier le code de conduite
Il convient de noter qu’aucune réglementation spécifique n’interdit l’apport d’aliments dans un cinéma. Ainsi, la décision revient au code de conduite propre à chaque établissement, accessible en général directement sur leur site web.
Se référant à l’article 1103 du Code civil, ce dernier stipule qu«’ les pactes juridiquement conclus servent de législation aux parties qui s’y sont engagées ». De cette manière, il est tout à fait possible pour un cinéma de mentionner dans son code de conduite la prohibition d’apporter sa propre nourriture, même si lui-même n’en propose pas à la vente. Si une telle clause n’est pas présente dans ledit règlement, le visiteur est parfaitement en droit d’apporter sa propre nourriture.
La question du sac à main et du contrôle de sécurité
Supposons qu’un cinéphile choisit d’assister à une projection, une bouteille d’eau nichée dans la poche de son blouson, un sac renfermant de quoi grignoter sur les genoux. L’agent de sécurité peut tout à fait exiger le droit de jeter un regard à l’intérieur du sac, même s’il n’est pas habilité à fouiller entre vos affaires à la recherche d’éventuels grignotages. Comme l’indique le site officiel du gouvernement, “c’est uniquement un gendarme ou un officier de police judiciaire (OPJ) qui a la légitimité pour fouiller dans les possessions personnelles de quelqu’un“.
Monica, une cinéphile régulière, a pour habitude de céder à la tentation des friandises et des douceurs au cinéma. Toutefois, lorsque l’addition se fait ressentir au fond de son porte-monnaie, la question se pose : “Est-ce réglementaire d’emporter ses propres grignotis à l’intérieur d’une salle de cinéma ?“.
S’évader dans les univers du cinéma, voilà un aisément plaisant. Se mettre à l’abri l’hiver dans une salle chaude, ou bien chercher la fraîcheur pendant les soirées estivales, savourer un bon film en compagnie de ses proches ou alors chercher refuge sous le toit d’une salle de ciné lorsque le temps est gris. Lorsque l’on investit dans un billet de cinéma, le souhait d’un confort optimal se fait sentir. C’est pour cela que la tentation d’acheter du popcorn ou des chips se fait ressentir, sauf que la facture peut rapidement prendre du poids. C’est une des raisons qui pousse les cinéphiles à ramener leurs propres encas dans les salles obscures.
L’examen minutieux du règlement intérieur
Aucune loi n’est gravée dans le marbre pour interdire catégoriquement l’introduction de victuailles dans un complexe cinématographique. La décision revient alors à la politique interne de chaque établissement cinématographique, que l’on peut aisément consulter en ligne, sur le site officiel de l’établissement en question.
La disposition juridique – article 1103 du Code Civil – stipule que « les accords convenablement établis sont un socle législatif pour ceux qui les ont engagés ». Il est donc tout à fait envisageable pour un cinéma d’instaurer, au sein de sa charte de conduite interne, une interdiction stricte d’apporter ses propres rafraîchissements, indépendamment de la présence – ou non- de points de vente de nourriture sur place. Si une pareille clause n’est pas évoquée dans le règlement intérieur, le client est libre d’emporter avec lui de quoi grignoter durant la projection.
La vérification des effets personnels
Envisageons un scénario hypothétique : un individu planifie une séance cinéma, muni d’une bouteille d’eau précautionneusement glissée dans sa poche et d’une boisson soigneusement rangée dans son sac. Dans ce cas précis, l’agent de sécurité est dans son droit de solliciter une inspection visuelle du sac. Cependant, il convient de noter que le droit de fouiller à l’intérieur en quête d’éléments alimentaires cachés n’est pas le sien. Comme le stipule le site du gouvernement, “Seul un officier de police judiciaire (OPJ) ou un gendarme est habilité à fouiller les effets personnels d’une personne“. Dans ce contexte, l’agent de sécurité n’y est donc pas autorisé.
Ainsi, il semblerait ardu de pouvoir pénétrer dans une salle de cinéma avec des produits alimentaires comme un café ou muffin, dans le cas où ces derniers seraient prohibés dans votre établissement cinématographique de prédilection. La seule dérogation à cette règle serait l’achat de ces produits directement sur les lieux.