Subvenir indûment aux paramètres du thermostat, ou délaisser le nettoyage systématique : quelles sont ces péchés capitaux que nous sommes tous (ou quasiment tous) coupables de commettre lorsque nous opérons un four? Respirez tranquillement, nous sommes là pour vous guider vers le chemin de la rédemption !
Entretenir sporadiquement
Vous pensiez que c’était une évidence. Le nettoyage du four s’apparente à une corvée bien fastidieuse que nombreux rechignent à accomplir. Après tout, n’est-ce pas supposé être auto-nettoyant lorsque nous y cuisons notre volaille? Pourtant, rôder un four n’est pas synonyme de le maintenir propre.
Les sauces, crèmes et autres condiments sont enclins à dégouliner, infiltrer ou se loger contre les parois vitrées et dans les coins rétractés de l’appareil sous l’effet de l’échauffement. Si nous omettons de passer une éponge par la suite, ces résidus s’incrustent et finissent par carboniser à chaque nouveau passage à la chaleur. En conséquence: votre nourriture développe un parfum ou acquiert une saveur de calcination, ce qui ne demeure pas forcément le nec plus ultra en termes de gustation.
L’option optimale est de veiller à nettoyer son four après chaque utilisation. Si cette tâche s’avère trop ardue (d’autant que vous en faites usage quotidiennement par exemple), envisagez à minima de le faire hebdomadairement pour déloger les dépôts alimentaires collés dans le fond, sur les grilles, ou nichés dans les endroits les plus inaccessibles.
Faire appel aux produits chimiques
Par mégarde, vous n’avez pas nettoyé votre four depuis bien plus d’une lune? Rien que la pensée d’avoir à frotter les traces noircies du plafond de l’appareil semble vous donner des sueurs froides. La résolution la plus simple serait de vaporiser un aérosol acquis dans le commerce qui promet une action en 5 minutes et optimise votre tâche.
Seulement, ces sprays sont à double tranchant. Ils laissent des effluves chimiques qui, au contact de la chaleur, sont propices à s’activer et à contaminer éventuellement vos préparations culinaires.
L’approche préventive la plus judicieuse pour éviter ce cas de figure reste de nettoyer son four à l’eau ou avec des produits naturels. On citera notamment comme alliés dans ce combat le bicarbonate de soude, l’acide citrique et le vinaigre.
Abandonner la porte ouverte
Aujourd’hui des filets de poisson, demain un fondant au chocolat… On cuit toute une variété de mets dans notre four. Le hic : si on ne procède pas au nettoyage ou à l’aération après chaque passage, on risque bien de se retrouver avec un dessert au subtil fumet iodé.
Il est vivement recommandé de laisser le four entrouvert quelques instants après avoir retiré son plat pour se défaire des effluves liées à la cuisson. Cela évitera les incidents de transposition des saveurs lors de la prochaine préparation.
Prenez cette mesure en particulier si vous avez cuisiné quelque chose à l’odeur tenace. Assurément, c’est encore mieux si vous l’adopter systématiquement!
Faire jouer l’ouverture de la porte en cours de cuisson
Vous avez forcément déjà ouvert la porte du four pour vérifier le gonflement de votre gâteau, y enfoncer votre couteau, puis refermer délicatement la porte du four. C’est un geste que nous avons tous réalisé pour surveiller le bon rôti de notre plat en formation. En vérité, cette habitude est à perdre car elle nuit au processus de cuisson.
Lorsque l’on entrouvre le four, on laisse pénétrer l’air extérieur qui est plus frais, rompant ainsi le cycle de chaleur à l’intérieur. Conséquence: la cuisson est modifiée et le gâteau est susceptible de retomber.
Pour ne pas vous retrouver face à un dessert tout dégonflé, la solution serait d’enclencher (si cela est possible) la lumière du four pour pouvoir surveiller sans nécessiter l’ouverture de la porte.